Affaires scolaires
Dans ce domaine, comme dans d'autres, le manque d'anticipation est une erreur qui se révèle pénalisante, tôt ou tard : lorsqu'on ne prévoit pas on subit. Quel dommage, également, de ne pas avoir mis à profit le délai d'un an que permettait la loi pour l'application de la réforme des rythmes scolaires (puisqu'il était possible de ne l'appliquer qu'à partir de la rentrée 2014). Cela aurait permis d'étudier sereinement, avec toutes les parties prenantes, les conditions d'une mise en place efficace et constructive.
L'évolution des effectifs scolaires, "lisible" depuis plusieurs années, n'a pas été prise en compte, n'a fait l'objet d'aucune réflexion pour envisager l'avenir.
C'est ainsi que l'on a abouti à la création d'une "classe-bungalow", installée avec plusieurs mois de retard par rapport à la rentrée scolaire.
Notre analyse est que, pour différentes raisons, cette augmentation du nombre d'élèves se poursuivra dans le futur.
Nous considérons que c'est là une chance qu'il faut saisir : il faut faire en sorte que cet élément positif soit anticipé et bénéficie de toute l'attention de l'équipe municipale.
Sur un autre plan, le manque de recul et de concertation pour la mise en place des activités périscolaires a conduit à une organisation approximative qui a privé les enfants du bénéfice que visait cette disposition de la loi.
Que ce soit pour la prise en compte sérieuse des activités périscolaires à proposer aux enfants, pour une réflexion approfondie sur l'environnement de l'école qui pose d'ores et déjà un certain nombre de problèmes (manque de places de parking, problème de circulation à la sortie des cours, saturation des services à la cantine), il est important d'envisager le sujet "affaires scolaires" dans sa globalité, sans exclure aucune piste permettant à La Mothe d'avoir une infrastructure scolaire attractive et performante sur le plan communal et inter-communal.
Il s'agit là d'établir un grand projet à la hauteur des enjeux pour notre commune.