Ecoles : pourquoi nous croyons à une hausse durable des effectifs.
La classe bungalow qui vient d'être installée à l'école maternelle François Dallet pose problème, d'après nous.
On nous explique qu'elle est une solution provisoire, en attendant de vérifier si la hausse des effectifs des élèves se confirme.
Attendre une confirmation ? De quel ordre ? et pendant combien de temps ?
Pour nous, la hausse des effectifs déjà entamée depuis plusieurs années se poursuivra pour les raisons suivantes :
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La construction de lotissements dans les communes voisines de La Mothe qui n'ont pas d'école : c'est le cas d'Exoudun par exemple.
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La nécessaire sortie de terre du lotissement des Champs du Parc, dont nous souhaitons accélérer le projet qui est en attente depuis déjà 3 ans.
Les études faites, notamment par Deux Sèvres Aménagement (2012) montrent qu'il se vend 5 parcelles par an et par commune dans un périmètre de 35 km autour de La Mothe.
Cela signifie que, uniquement sur le périmètre des Champs du Parc, on peut estimer à 10, le nombre de familles qui s'implanteront dans un délai de deux ans.
Soit, avec une moyenne de 1,7 enfant par famille, 17 enfants à scolariser à court terme. Cela correspond aux 2/3 des effectifs d'une classe. Le troisième tiers pourra provenir des élèves hors commune.
En clair, dans un délai de 2 à 3 ans, il y aura ouverture d'une nouvelle classe.
Pour nous, il ne faut pas attendre une éventuelle "confirmation de la hausse des effectifs scolaires" mais prendre en compte ce mouvement qui est une évidence et, déjà, anticiper un projet qui permettra d'accueillir ces nouveaux élèves tout en apportant une solution à la saturation des locaux actuels.
Jean-Charles GHIRINGHELLI